174 lauréats pour cette édition 2010 du Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes. Avec 23 millions d’euros de dotations, ce dispositif est le premier financement d’amorçage en France.
À cette occasion, la ministre a rappelé que ce concours n’est que la première étape d’un dispositif complet de soutien à l’innovation, qui a été considérablement renforcé depuis 2007, avec :
- Le statut de Jeune Entreprise innovante, qui concerne 2 373 entreprises en 2009 ;
- La réforme du crédit impôt recherche avec notamment la pérennisation du remboursement anticipé pour les P.M.E. (le CIR est désormais utilisé par la quasi-totalité des entreprises ayant une activité de R&D en France)
- Les instruments financiers d’OSEO : 2929 aides à l’innovation en 2009
- Les mesures de mobilisation de capital en faveur des PME de croissance : mesure ISF-PME, renforcement des fonds d’amorçage décidé dans le cadre des investissements d’avenir, et création du Fonds Stratégique d’Investissement et de son programme FSI-PME.
Cette année, 101 lauréats ont été sélectionnés dans la catégorie « en émergence » – ils recevront en moyenne 30,000 euros à titre personnel pour confirmer la pertinence de leur concept – et 73 lauréats dans la catégorie « création-développement » – ils recevront, après création de leur entreprise, une subvention moyenne de 225,000 euros pour financer leur programme d’innovation.
La ministre a souligné que les lauréats du concours avaient suivi les évolutions du système français de recherche et d’innovation, avec notamment :
- Une percée des thématiques identifiées comme prioritaires par la Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation ;
– 36,8% des projets sont consacrés aux sciences du vivant et aux biotechnologies contre seulement 21% en 2007 ;
– 29,9% des projets sont consacrés à l’informatique, au logiciel et aux technologies de l’information et de la communication ;
– tous domaines confondus, 46% des projets intègrent un impact positif sur l’environnement.
- Une progression significative de la valorisation des résultats de la recherche : près de 60% des projets s’appuient sur des résultats de la recherche publique, contre 38% en 1999 ;
- Une tendance accrue des docteurs à entreprendre : 53% des projets sélectionnés sont portés par des docteurs.
Depuis 1999, ce sont près de 1200 entreprises à fort contenu technologique et des emplois hautement qualifiés qui ont été créés avec le soutien du concours, et ce avec un taux de survie de plus que satisfaisant (95% des entreprises sont encore en activité après 3 ans ; 88% des entreprises ont dépassé le seuil critique des 5 ans).